La transparence, un outil de construction de la société éthique de demain

Par Chantal Cutajar, directeur du GRASCO (Groupe de recherches-actions sur la criminalité organisée), et présidente de Droit pour la Justice. Qu’est-ce que la transparence ? Qu’est-ce que l’éthique ? Il est difficile de trouver un consensus sur la définition des concepts. Alors que pour certains, la transparence permet de faciliter la participation des citoyens à la vie publique et leur donne les moyens d’exercer un contrôle sur l’action publique, pour d’autres en revanche, des actions du type de celles réalisées par WikiLeaks symbolise l’avènement d’une « dictature de la transparence », dangereuse pour le bon fonctionnement de la Démocratie.

La raison de cette controverse tient sans doute à ce que chacune et chacun d’entre nous parle de l’endroit d’où il vient, c’est-à-dire avec sa culture, son bagage conceptuel, ses méthodes d’analyse, ses raisonnements et les convictions qu’il porte.

Or, les problématiques soulevées par les notions d’éthique et de transparence interrogent toutes les disciplines de manière transverse et nous contraint à rechercher au-delà de nos divergences, ce qui fait lien entre les différentes approches.

Dans cette perspective, il est peut-être possible de réduire le fossé entre les partisans de la transparence, condition sine qua non de la démocratie et ceux pour qui la transparence constitue une menace.

Il semble en effet que l’on puisse se retrouver autour de quelques propositions qui vont constituer le socle et fournir les fondements d’une action politique éthique que les citoyens appellent de leurs vœux.

Quelles sont ces propositions ?

  1. La première est relative aux liens entre Ethique et transparence. L’utilisation indifférenciée des termes éthique et transparence, souvent accolés, peut laisser à penser que les notions sont interchangeables, voir indissociables.
    Or, rien n’est moins vrai. L’éthique, entendue comme un mode d’action, n’a pas toujours besoin de transparence, elle peut même exiger qu’un secret soit respecté. C’est le cas du secret professionnel de l’avocat notamment.
    Ainsi, éthique et transparence non seulement ne sont pas synonymes, mais ressortent de registres différents ; redonner leur signification à ces deux concepts permettra de clarifier le débat.
    Etymologiquement, le philosophe nous apprend que l’éthique puise ses sources dans la morale. Mais il s’agit d’une morale en action. La recherche de l’éthique revient à s’interroger sur la manière d’agir au mieux.
  2. Or, et c’est la seconde proposition, agir au mieux c’est parvenir à trouver l’équilibre entre ce qui est utile et ce qui est juste. Agir au mieux, c’est tenter de satisfaire à la fois l’idéal de justice et l’impératif d’utilité publique. L’action politique devrait toute entière être tournée vers cette recherche d’une synergie entre l’utile et le juste. Telle devrait être la quête de celle ou de celui qui s’engage en politique. Une quête permanente guide la prise de décision.
  3. Ces propositions admises, il apparaît clairement que la transparence ne peut être qu’un outil, parmi d’autres, au service de l’éthique publique. La transparence a besoin de l’éthique pour l’encadrer, lui donner un sens dans la double dimension de signification et de direction.
  4. Ravalée au rang de technique au service de l’éthique publique (I), l’exigence de transparence trouve naturellement ses limites : elle n’est qu’un outil au service de la démocratie (II).

La transparence, une technique au service de l’éthique publique

Elément primordial d’une bonne gouvernance, la transparence constitue un outil efficace pour prévenir les dysfonctionnements et les gaspillages publics qui sont les différentes facettes de la mauvaise gestion publique.

La transparence est également indispensable à la prévention de la corruption parce qu’en effet, la corruption prospère dans et grâce à l’opacité. Aucun pays n’est entièrement exempt de corruption. Lorsqu’elle prend des proportions importantes, elle freine la croissance économique et contrarie les efforts accomplis en vue d’instaurer une bonne gouvernance, elle entraîne la dégénérescence générale du tissu social.

Obstacle au développement durable, la corruption aggrave les disparités économiques et offre un terrain privilégié à la criminalité organisée. Il n’y a plus place pour la démocratie, la liberté et la justice.

Depuis quelques années, les efforts accomplis à l’échelle internationale pour combattre la corruption, encourager la transparence et accroître la responsabilité prennent de l’ampleur, parce que l’on comprend mieux le coût politique, économique et social de la corruption. En Grande Bretagne la nouvelle loi britannique contre la corruption (UK Bribery Act 2010, « UKBA ») est la première législation qui sanctionne pénalement les entreprises coupables du délit de manquement à la prévention de la corruption. Les entreprises sont tenues de mettre en place des procédures anti-corruption « adéquates », sauf à risquer une condamnation pénale et une amende illimitée à chaque fois qu’une personne associée à l’entreprise, un employé ou une filiale s’engagera dans une activité corruptrice pour le compte de l’entreprise.

Il faut prendre la mesure du phénomène pour mettre en œuvre une action adéquate. Interrogé sur la taille de l’industrie de la corruption à l’échelle mondiale, Daniel Kaufmann, Directeur du programme gouvernance, à l’institut de la Banque mondiale, qualifie la corruption de très grosse « industrie ». Le volume des pots-de-vin payés au secteur public par le secteur privé, les entreprises comme les individus, à l’échelle mondiale, il s’élève à environ un trillion de dollars US (mille milliard de dollars). Ces pots-de-vin sont payés par les entreprises dans le cadre normal de leurs opérations (obtention de licence, réglementation, etc.) et pour influencer en leur faveur les décisions dans la passation de marchés publics. A cela s’ajoutent les ménages qui eux aussi payent des pots-de-vin lorsqu’ils utilisent les services publics.

Ce chiffre ne comprend pas les détournements de fonds publics (budgets nationaux et budgets des collectivités locales), ou des vols ou détournements des biens publics.

Transparency International estime que l’ancien président indonésien Suharto a détourné entre 15 et 35 milliards de dollars EU. Ferdinand Marcos aux Philippines, Mobutu dans l’ex-Zaïre et Abacha au Nigeria ont chacun détourné environ 5 milliard de dollars EU.

L’inventaire des détournements des dirigeants déchus tunisien et égyptien est loin d’être terminé.

« 120 milliards d’euros par an, soit un pour cent du PIB de l’Union européenne, se perdent dans la corruption ». Quatre citoyens de l’Union sur cinq considèrent la corruption comme un problème grave dans leur État membre. Pour tenter d’enrayer le phénomène, la Commission européenne crée par une décision du 6 juin 2011 un mécanisme de suivi de l’Union européenne en matière de lutte contre la corruption aux fins d’une évaluation périodique qui constituera le « rapport anticorruption de l’UE ».

Le rapport anticorruption de l’UE poursuit les objectifs suivants:

  • évaluer périodiquement la situation au sein de l’Union en matière de lutte contre la corruption ;
  • cerner les tendances et les meilleures pratiques ;
  • formuler des recommandations générales visant à orienter la politique de l’UE en matière de prévention de la corruption et de lutte contre ce phénomène ;
  • formuler des recommandations adaptées aux besoins
  • aider les États membres, la société civile et les autres parties prenantes à recenser les points faibles, à mener des actions de sensibilisation et à dispenser des formations sur la lutte contre la corruption.

Cette initiative de la Commission procède du constat qu’au niveau international, les principaux mécanismes d’évaluation (par exemple le GRECO, le groupe de travail de l’OCDE sur la corruption et la convention des Nations unies contre la corruption) ont montré leurs limites, notamment pour susciter un surcroît de volonté politique au niveau national. Or, l’UE « dispose d’un effet de levier unique pour générer cette volonté politique. Le nouveau rapport anticorruption de l’UE se voudra factuel, ciblé, tranché et souple ».

Technique au service de l’éthique publique, la transparence est un outil au service de la démocratie.

La transparence, outil au service de la démocratie

Pour ne pas devenir oppressante, la recherche de transparence doit être dirigée vers une finalité : l’avènement d’une véritable démocratie au service des citoyens. Dans cette perspective, les médias et la société civile sont les acteurs incontournables de l’avènement d’une transparence au service de la démocratie.

Les médias ont une grandes responsabilité parce qu’in fine sans presse indépendante et courageuse, c’est la démocratie qui disparaît.

La démocratie a besoin, pour vivre, d’une presse indépendante qui ne pratique pas l’autocensure, qui assume le rôle qui est le sien, c’est-à-dire, informer, et qui n’hésite pas à porter à la connaissance des citoyens des informations qui les concernent, parce qu’elles touchent à la vie publique. On entend souvent que l’excès de transparence pourrait démoraliser la vie politique laissant à penser aux citoyens que, finalement « tous sont pourris ». Ce à quoi on répondra que ce qui démoralise nos concitoyens c’est d’assister impuissants, à l’impunité de ceux qui foulent au pied les principes élémentaires de notre démocratie.

Ainsi, seule l’injustice démoralise, ce n’est pas la révélation de la vérité qui elle, au contraire, libère. Informer, qui est la mission première de la presse ne doit connaître de limites que celles posées par le droit.

Le rôle des citoyens

Quel rôle les citoyens peuvent-il tenir dans la co-construction d’une démocratie vivante. Ce sont sans doute eux qui détiennent les clés de l’avènement d’une société plus juste. Cela suppose que le citoyen puisse participer de manière effective à la vie politique et exercer un contrôle de l’action publique. Il faut pour cela qu’il ait accès aux données publiques détenues par les administrations.

L’accès aux données publiques

Ces données ne sont pas la propriété des administrations mais bien celle des citoyens.
Le droit à l’information des citoyens repose sur une gestion transparente des gouvernements à qui il appartient de rendre publiques les informations relatives aux activités des organismes publics (budgets, politiques menées, etc.). Au-delà ils doivent répondre aux demandes d’information du public. En cas d’absence de réponse, un appel doit pouvoir être formulé. En France, cela passe par la commission d’accès aux documents administratifs (CADA), une autorité administrative indépendante – et consultative – qui sert de médiateur entre l’administration et ses interlocuteurs. Cette exigence de transparence n’est pas absolue et cède devant des impératifs liés à la sécurité nationale (secret défense), à la bonne administration de la justice (secret de l’instruction) ou au respect de la vie privée.

En France, si la loi du 17 juillet 1978 reconnaît à toute personne, physique ou morale, sans condition de nationalité ou d’intérêt à agir, le droit de demander et d’obtenir des documents détenus par toutes les administrations publiques ou par les organismes privés chargés d’une mission de service public, force est de constater que dans la pratique l’application de cette loi est très parcellaire.

En effet, il est parfois très difficile d’exploiter les informations obtenues. Souvent, parvenir à les trouver relève de l’exploit. Les administrations ne répondent que très sporadiquement aux demandes d’information.

Ce droit à l’information reste largement méconnu en France où la société civile n’a pas le réflexe de l’utiliser pour soutenir ses actions. Face à cette situation, des associations se sont créées pour défendre et/ou promouvoir l’application de ce droit. C’est ainsi que le mouvement en faveur de l’Open Data existe dans la plupart des pays occidentaux.

En Europe, l’association Access Info Europe milite pour une meilleure application de ce droit. En 2010 Access Info s’est associée à Transparency International dans le cadre de la campagne « Tell us what you have done », menée par 20 ONG. Cela a permis par exemple de demander à 21 pays ayant ratifié la convention des Nations Unies contre la corruption les mesures prises effectivement pour la mettre en œuvre.

Notons également les travaux du collectif Regards Citoyens, dont le but est l’interprétation de données publiques afin de les rendre plus aisément accessibles et compréhensibles par les citoyens.

Le rôle de la société civile dans l’avènement d’une société plus juste

Lors du Forum européen d’éthique des affaires du 22 janvier 2009, Angel Gurría, Secrétaire général de l’OCDE, introduisait sa conférence en ces termes : « La crise économique mondiale actuelle coûte des milliers de milliards de dollars à la communauté internationale ; elle nous impose une longue récession, la disparition de millions d’emplois, une énorme perte de confiance dans les marchés de capitaux et elle marque un pas en arrière dans nos efforts pour réduire la pauvreté dans le monde. Cette crise résulte de la conjonction de plusieurs défaillances. L’une d’entre elles est la défaillance de l’éthique des affaires qui aura été à l’épicentre du séisme économique et financier qui nous frappe ».

Le constat est que ce sont les acteurs du monde des affaires qui ont créé les instruments qui ont permis le développement d’un capitalisme financier débridé, dont on ne peut que constater, aujourd’hui, l’ampleur des dégâts. Par exemple, la banque britannique Northern Rock avait connu une croissance rapide et s’était hissée au cinquième rang des prêteurs immobiliers du Royaume-Uni, grâce à un comportement agressif sur le marché international des obligations adossées à des actifs, les CDO (« collaterised debt obligations »). Ces obligations au lieu d’être émises par la banque elle-même, ce qui aurait été transparent, l’étaient par la société Granite qui était une société fantôme logée dans une association caritative fondée par la banque. Quant à la direction de cette structure, en apparence indépendante, elle était installée à Jersey, paradis fiscal européen notoire2.

Il faut en finir avec les paradis fiscaux ! Tout le monde est d’accord sur le constat, à droite, au centre et à gauche. Ils sont le cœur de la crise financière comme l’est le cœur du réacteur nucléaire et le moyen pour la criminalité organisée de prospérer.
Le point de jonction entre la criminalité organisée et la crise financière réside dans l’existence de techniques juridiques et financières dont on connaît de longue date le caractère criminogène mais qu’il n’est plus possible aujourd’hui d’occulter. Sous couvert d’efficience économique le système financier crée des outils, tel que la titrisation dont le rôle qu’elle a joué dans le déclenchement de la crise des subprimes en 2008 est avéré et dont nous continuons à subir les effets.
Pour dire les choses simplement, la titrisation est une opération financière qui consiste à transformer des prêts bancaires, qui, par définition ne sont pas liquides, en titres facilement négociables sur des marchés. Le plus souvent, la banque qui consent les prêts les cèdent à un trust qui va financer cette acquisition en émettant des titres sur les marchés. Non seulement l’opération permet aux banques de transférer le risque de crédit mais surtout, l’établissement financier qui cède les crédits consentis va pouvoir poursuivre ses opérations avec une base en fonds propres intacte.

Cette technique financière permet purement et simplement de contourner l’obligation pour les établissements financiers de respecter la limitation des offres de prêt instituée pour limiter la création monétaire débridée dont on sait qu’elle constitue un risque systémique pour l’économie et qui impose de veiller au respect de l’adéquation entre le volume de crédit consenti et le volume des fonds propres des banques.

Ce seul constat devrait suffire à sanctionner la technique et toutes celles qui ne servent qu’à permettre de faire de manière cachée, ce que les règles juridiques empêcheraient de faire ostensiblement.
Or, que constate-t-on ? Si tout le monde reconnaît que la titrisation a joué un rôle essentiel dans la crise des subprimes, cette pratique n’est pas en elle-même remise en cause.
Autre exemple : celui des sociétés écran hébergées dans les paradis fiscaux dont il est impossible de savoir qui sont les bénéficiaires réels. Ces entités permettent de dissimuler la propriété et le contrôle des biens issus aussi bien de la fraude fiscale, de criminalité organisée et de la corruption et rendent vaine toute tentative de recouvrement des avoirs ainsi mis à l’abri.
Le caractère criminogène des sociétés écran et autres structures telles que les fondations et trusts opaques est connu de longue date. Il ne se passe pas une réunion d’experts de la lutte contre la criminalité organisée ou la fraude fiscale internationale pour en dénoncer les effets pervers. Malgré cela la communauté internationale refuse d’agir.

Le constat est clair mais malgré les incantations du G20 qui annonce depuis avril 2009 l’avènement d’une nouvelle ère de la transparence, rien n’est fait pour éradiquer ces structures juridiques criminogènes. Au contraire, le marché des sociétés écran des paradis fiscaux prospère. Il suffit pour s’en convaincre de consulter les moteurs de recherche sur Internet (consulter l’occurrence « société offshore »). Il est proposé aux dirigeants de sociétés, dont la fiscalité sur les entreprises du pays où se trouve le siège social est plus lourde que celle d’autres juridictions, de localiser favorablement leurs activités dans un autre pays. Aux contribuables ou personnes physiques, il est proposé des conseils pour alléger les prélèvements fiscaux sur leurs revenus et patrimoine. Et pour ceux qui recherchent « des solutions confidentielles à l’étranger », les officines s’engagent à respecter « le besoin de confidentialité grâce à diverses solutions juridiques, comme les trusts, fondations ou fiducies ».

Il est vain d’espérer réguler le capitalisme financier si l’on ne s’attaque pas à l’opacité des sociétés off shore des paradis fiscaux. Il est vain d’espérer réguler le capitalisme financier si l’on ne met pas une limite à la recherche d’optimisation et d’innovation financière en prohibant tous les mécanismes créateurs d’opacité. Ce serait utile et juste.

Face à l’inertie de la Communauté internationale à neutraliser ces outils au service de la fraude et du crime organisé pourtant alertée par les experts, universitaires, policiers, gendarmes, magistrats de très nombreux Etats, force est d’en appeler à l’indignation et à l’action de la société civile.

Le(a) futur(e) président(e) de la République française ne pourra pas faire l’économie d’un engagement ferme en ce sens.

Conclusion

Dépourvue de cadres les dangers d’une transparence sans limite sont réels. Les limites, pour être acceptables doivent résulter de la mise en œuvre concrète de principes sur lesquels tout le monde peut s’accorder dans une démocratie vivante : la primauté de l’éthique publique sur la recherche de transparence, qui font de l’exigence de transparence un outil au service de la démocratie.

Ainsi comprise, on peut espérer construire ensemble, au moyen de la transparence la société éthique de demain.

Actualités

  • Corinne Lepage dénonce le soutien de la France aux agrocarburants

    Bruxelles, 13 juin 2014

    Alors que les ministres de l’énergie de l’UE sont parvenus à un accord politique sur le plafonnement des agrocarburants de première génération, Corinne Lepage, rapporteur pour le Parlement européen, dénonce le rôle de la France dans l’affaiblissement du texte.

  • Tribune « Les vrais abstentionnistes des européennes: la partitocratie et les médias »

     

    Tribune de Corinne Lepage publiée le 23 Avril 2014 sur le Huffington Post :

    La Honte! Alors que les élections européennes sont dans moins de 6 semaines, le débat ne démarre pas et comme l’écrit Jacques Attali dans sa tribune hebdomadaire, il ne démarrera pas. Une grande partie est de la faute aux grands partis PS comme UMP qui, incapables d’avoir en interne une vision partagée de l’avenir de l’Europe, préfèrent donc éluder le débat pour le déléguer aux seuls candidats de manière locale. Cette attitude est confortée par un comportement parfaitement méprisant, tant à l’égard des institutions européennes que des citoyens dans le choix des candidats pour recaser les recalés des précédents suffrages.

  • Tribune « Circulation alternée : comment masquer l’oubli de la loi sur l’air »

    Tribune de Corinne Lepage publiée le 16 mars 2014 sur Rue 89.

    Si la loi sur l’air avait été appliquée telle qu’elle a été votée en 1996, le droit à respirer un air qui ne nuise pas sa santé – reconnu à l’article premier – ne serait pas virtuel.

    Si la loi sur l’air avait été appliquée, chacun d’entre nous, là où il vit, aurait été informé, année après année, non seulement de l’évolution de la pollution, mais également des effets délétères sur la santé publique.

    Pour lire la suite :

    http://blogs.rue89.nouvelobs.com/corinne-lepage/2014/03/16/circulation-alternee-comment-masquer-loubli-de-la-loi-sur-lair-232524

     

     

     

     

     

  • Tribune - « Ecoutes de Sarkozy : une opération mains propres qui ne dit pas son nom »

     

    Tribune de Corinne Lepage publiée le 12 mars 2014 sur Rue89.

    L’émoi provoqué par l’affaire des écoutes téléphoniques de Nicolas Sarkozy et de son conseil est immense, et on peut comprendre pourquoi. Qu’un ancien président de la République – même redevenu simple citoyen – puisse être écouté pendant près d’un an et que le secret professionnel entre un avocat et son client, indissociable d’un système démocratique, puisse être violé, sont deux faits qui peuvent effectivement apparaître comme scandaleux.

    Pour lire la suite : http://rue89.nouvelobs.com/2014/03/12/ecoutes-sarkozy-operation-mains-propres-dit-nom-250610

     

  • Tribune - « En finir avec l’omerta nucléaire »

     

    Tribune de Corinne Lepage publiée le 11 mars 2014 sur le Huffington Post.

    Il faut un anniversaire pour se souvenir d’une catastrophe nucléaire. Aujourd’hui, ce sont les 3 ans du séisme de Tōhoku et on ne peut s’empêcher de penser en premier lieu aux près de 22.000 morts du tremblement de terre et du tsunami qui s’en est suivi. On pense aussi aux employés des 3 réacteurs de la centrale Daïchi qui ont dû affronter ce qu’ils devaient probablement considérer comme impossible; ils avaient leurs familles qui habitaient à côté de la centrale au moment où ils ont fait le plus gros relâchage de vapeur radioactive dans l’environnement.

    Pour lire la suite : http://www.huffingtonpost.fr/corinne-lepage/en-finir-avec-lomerta-nucleaire_b_4936060.html?utm_hp_ref=france

  • Tribune - « Pour un deuxième pacte de responsabilité »

    Tribune de Corinne Lepage publiée le 3 mars 2014 sur le Huffington Post.

    Pour obtenir la création d’emplois de la part du monde économique, le chef de l’État a admis qu’une augmentation des marges des entreprises était indispensable et a, en conséquence, lancé le pacte de responsabilité qui devrait être gagnant-gagnant.

  • Tribune - « De la Géorgie à l’Ukraine en passant par Bruxelles et Moscou »

    Tribune de Corinne Lepage publiée le 24 février 2014 sur le Huffington Post.

    La question de l’Ukraine est une question ukrainienne autant qu’une question onusienne, européenne et russe. Elle met en effet les 4 acteurs face à leurs responsabilités. L’Ukraine doit définir ses choix et avoir de vrais débats transparents qui sont impossibles à avoir du fait d’une corruption endémique. L’ONU doit à un moment avoir un débat sur les zones d’influences internationales. L’Europe est en face de ses responsabilités comme de ses contradictions, de sa force d’attraction comme de ses faiblesses politiques. La Russie réfléchit depuis maintenant 20 ans à sa place dans le monde.

    Pour lire la suite : http://www.huffingtonpost.fr/corinne-lepage/de-la-georgie-a-lukraine-en-passant-par-bruxelles-et-moscou_b_4839534.html

     

  • Tribune - « Vivent les 17 citoyens « naïfs » qui ont retoqué CIGEO »

    Tribune de Corinne Lepage publiée le 9 février 2014 sur le Huffington Post.

     

    L’avis donné par les 17 citoyens dans le cadre de la conférence de consensus organisée par la Commission Nationale du débat public est une formidable illustration de la qualité de la réflexion citoyenne et de l’impérieux besoin de changer les règles de la gouvernance. Sans s’opposer a priori à la solution de l’enfouissement, les 17 citoyens ont considéré à l’unanimité qu’il n’y avait aucune urgence:

    pour lire la suite : http://www.huffingtonpost.fr/corinne-lepage/vivent-les-17-citoyens-na_b_4739941.html

  • Tribune - « La France est gravement malade: retrouvons le bon sens »

    Tribune de Corinne Lepage publiée le 5 février 2014 sur le Huffington Post.

    Les délires de toute nature auxquels nous assistons ont passé le cap du combat politique légitime et sain pour entrer dans celui de la pathologie. Petit rappel : la paranoïa se définit comme un délire interprétatif construit sur une perception faussée du réel. Elle semble frapper aujourd’hui une partie non négligeable de notre pays et est alimentée par la rigidité idéologique d’autres qui veulent imposer des évolutions sociétales non consenties, le tout sur un fond d’électoralisme malsain et malhonnête.

    Pour lire la suite : http://www.huffingtonpost.fr/corinne-lepage/manif-pour-tous_b_4723544.html

     

     

  • CP - Lancement de la Charte de Bruxelles pour la création d’un tribunal pénal européen et d’une cour pénale internationale de l’environnement et de la santé

     

    Bruxelles, le 30 Janvier 2014

    Activement mobilisés depuis plusieurs mois, les représentants de différentes organisations* sont parvenus à l’élaboration d’un document commun, la Charte de Bruxelles, véritable appel à destination de la communauté internationale pour la création d’un Tribunal Pénal Européen et d’une Cour Pénale Internationale pour l’Environnement et la Santé.

  • Discours de Corinne Lepage lors de la cérémonie de commémoration de la shoah

     

    Le 27 Janvier 2014 à Auschwitz

    « Des millions de personnes hommes, femmes et enfants ont été gazés ici pour un seul crime: être ce qu’ils étaient, juif, tzigane, handicapé, prostituée ou homosexuel. Les rares rescapés sont des survivants, même si l’horreur absolue qu’ils ont vécue en a fait des êtres hors du commun. J’ai le privilège, pour en avoir connus de manière très proche, d’avoir compris comment le comble de l’abomination peut engendrer une humanité et une forme de bienveillance absolues. Ces hommes et des femmes que les nazis voulaient transformer en bêtes avant de les transformer en cendres et qui ont survécu ont pu donner au monde une des plus grandes leçons de dignité humaine qui soit, rassemblant en eux même les trésors dont l’humanité peut aussi être capable.

    Pourtant les morts d’Auschwitz et de Birkenau ne suffisent pas à certains nostalgiques du nazisme qui ont fait alliance avec de nouveaux fascistes intégristes. Ils ont programmé une seconde mort des victimes de la Shoah par la dérision et la négation pour réécrire une Histoire qui les dérange. Le combat des vivants d’aujourd’hui, alors que s’éteint la génération qui a vécu la Shoah est non seulement celui de la Mémoire, mais celui de la vigilance. Dans le roman « Le transport de A.H, » daté de 1981, Georges Steiner imagine un Hitler retrouvé en Amérique du sud fustigeant et narguant les jeunes générations venues l’arrêter .Prétendant être parvenu à incarner le monde moderne, il prétend que les générations suivantes en multipliant les génocides dans la deuxième partie du XXème siècle n’ont rien fait d’autre que l’imiter. Si des génocides ont été commis en nombre depuis 60 ans, il ne s’agit pas d’entrer dans un concours mémoriel aussi dangereux qu’infondé. En revanche, il s’agit de se rappeler sans cesse de quoi les hommes sont capables, que les peuples civilisés peuvent devenir des monstres et que les moyens modernes de communication sont des outils de mobilisation sans précédent pour le pire comme pour le meilleur. Le devoir de vigilance est un impératif autant que le devoir de mémoire. L’Humanité est à ce prix. »

     

     

  • Tribune - « Les gaz de schiste, même combat que les OGM »

     

    Tribune de Corinne Lepage publiée le 20 janvier 2014 sur le Huffington Post.

     

    La question du gaz de schiste est en passe de devenir en Europe un sujet de même nature que celui des OGM et pour les mêmes raisons.

    Face à des lobbys extrêmement puissants, trouvant leur source aux États-Unis mais relayés par des intérêts économiques et certains Etats en Europe, les populations, globalement, rejettent l’exploration et l’exploitation des gaz de schiste en raison des conséquences extrêmement lourdes pour l’environnement.

    Pour lire la suite : http://www.huffingtonpost.fr/corinne-lepage/les-gaz-de-schiste-meme-combat-ogm_b_4622765.html

     

  • Tribune - « Les partis politiques face à la social-démocratie »

     

    Tribune de Corinne Lepage publiée le 15 Janvier 2014.

    Durant sa conférence de presse, le Président de la République a affirmé un tournant social-démocrate clair, qui gêne ou mécontente l’essentiel de la classe politique. Tant mieux! Il est en effet impossible de continuer avec des partis politiques dans lesquels les Français n’ont plus aucune confiance.

    Pour lire la suite : http://www.huffingtonpost.fr/corinne-lepage/les-partis-politiques-fac_b_4601863.html

  • Tribune - « Affaire Dieudonné: Une démocratie a le droit et le devoir de se défendre »

     

    Tribune de Corinne Lepage publiée le 15 janvier 2014 sur le Huffington Post.

    La décision du Conseil d’État et au-delà les décisions prises par les maires et par l’État de l’interdiction du spectacle (et non bien évidemment de l’interdiction de l’expression de Dieudonné M’bala M’bala) sont totalement justifiées au regard de la jurisprudence de la Cour Européenne des Droits de l’Homme.

    Pour lire la suite : http://www.huffingtonpost.fr/corinne-lepage/democratie-dieudonne-cedh_b_4585632.html

  • Tribune - « Danger des perturbateurs endocriniens: il est grand temps de changer d’acteurs »

     

    Tribune de Corinne Lepage publiée le 11 janvier 2014 sur le Huffington Post.

    Le report de la Commission européenne de la décision de donner enfin un cadre réglementaire aux perturbateurs endocriniens est une très mauvaise nouvelle. Lorsque l’on sait les dégâts parfaitement identifiés des perturbateurs endocriniens, il est scandaleux de renvoyer sine die une législation protectrice.

    Pour lire la suite: http://www.huffingtonpost.fr/corinne-lepage/perturbateurs-endocriniens-europe-danger_b_4573108.html

  • Tribune - « La vraie lepénisation des esprits »

     

    Tribune de Corinne Lepage publiée le 8 Janvier 2014 sur le Huffington Post.

    Le redressement économique est fondamental pour recréer de l’emploi et une perspective d’avenir. Mais il ne suffira pas s’il ne s’accompagne pas d’un redressement moral de tous. L’exemplarité est un élément clé de cette renaissance. Cela signifie l’application de la loi de la République à tous et à égalité et la fin de privilèges écoeurants qui concernent autant de pseudos humoristes qui organisent leur insolvabilité que de puissants qui semblent mépriser la justice. Cela signifie aussi le retour au bon sens et la compréhension de la manière dont certains instrumentalisent des esprits peu formés pour des objectifs qui n’ont rien à voir avec ce qui est prétendu.

    Pour lire la suite : http://www.huffingtonpost.fr/corinne-lepage/interdiction-spectacle-dieudonne_b_4561059.html

  • Tribune - « Nuages noirs sur les droits des femmes »

     

    Tribune de Corinne Lepage publiée le 8 Janvier 2014 sur le Huffington Post.

    Le XXe siècle a été marqué dans les pays occidentaux mais aussi dans un certain nombre d’autres pays comme la Turquie, la Tunisie ou le Maroc par la reconnaissance de droits des femmes. D’abord comme traduction d’une revendication à l’égalité des droits avec les hommes: droit de vote, libertés économiques et financières, égalité salariale, égalité dans la vie professionnelle. Nous savons pertinemment que malgré l’affirmation juridique de ces droits, leur réalité est encore largement virtuelle.

    Pour lire la suite : http://www.huffingtonpost.fr/corinne-lepage/egalite-hommes-femmes-combattre_b_4559384.html

  • Tribune - « Laïcité: avoir le courage de regarder en face la problématique de la relégation sociale »

     

    Tribune de Corinne Lepage publiée le 9 décembre 2013 sur le Huffington Post.

    La mise sur le site de Matignon, sans aucune précaution oratoire, des cinq rapports constituant la base de la « Refondation de la politique d’intégration » peut apparaître comme une véritable provocation, sur certains points.

    Pour lire la suite : http://www.huffingtonpost.fr/corinne-lepage/laiecite-avoir-le-courage_b_4453751.html

  • CP - Annulation d’autorisation de la pomme de terre OGM

    Bruxelles, 13 décembre 2013

    Corinne Lepage, député européen, salue l’annulation aujourd’hui, par le Tribunal de l’Union Européenne, de la décision de la Commission de mars 2010 d’autoriser à la culture la pomme de terre génétiquement modifiée Armflora de la compagnie BASF. Cette annulation intervient alors que la Commission vient de proposer, pour la première fois depuis 1997, l’autorisation d’un nouveau maïs transgénique à la culture en Europe.

  • Tribune - « Décryptage des débats sur le tabac »

     

    Tribune de Corinne Lepage publiée le 9 décembre 2013 sur le Huffington Post.

    Le couperet est tombé par le biais du tribunal de commerce de Toulouse, la cigarette électronique est un produit destiné à être fumé -produit assimilé du tabac-. Les réjouissances des vapoteurs post vote du Parlement européen s’envolent en fumée ouvrant une nouvelle période d’incertitude juridique. Cette incertitude est concomitante des débats entre le Parlement européen et le Conseil de l’Union dans le cadre de la procédure du trilogue sur la directive tabac.

    Pour lire la suite : http://www.huffingtonpost.fr/corinne-lepage/decryptage-debats-sur-le-tabac-_b_4413092.html

     

  • CP - Climat: Varsovie adopte une feuille de route vers Paris semée d’embuches

    English Version below/version anglaise à la suite

    Varsovie/Paris, 23 novembre 2013

    A l’issue de la conférence sur le climat à Varsovie, Corinne Lepage, député européen membre de la délégation officielle du Parlement, a déclaré :

    « La feuille de route adoptée à Varsovie laisse tous les obstacles devant nous, et la France va devoir redoubler d’efforts pour espérer aboutir à un nouvel accord sur le climat en 2015. Pour y arriver, la France va devoir jouer collectif avec ses partenaires européens et les pousser à relever le niveau d’ambition de l’Union européenne pour les objectifs climat de 2030. »

  • Intervention en plénière sur COP19

    Corinne Lepage, au nom du groupe ALDE. – Monsieur le Président, Madame le Commissaire, dans le rapport ou la partie de rapport qu’ils ont révélée le 27 septembre, les experts du GIEC ont, une fois de plus, attiré notre attention sur l’immense responsabilité qui était la nôtre.

  • CP - fracturation hydraulique - 11/10/13

    Communiqué de Presse - 11 octobre 2013

    La loi du 13 juillet 2011 interdisant la fracturation hydraulique est

    conforme à la constitution

    Jacques Krabal, député-maire de Château-Thierry et Corinne Lepage, député européenne saluent la décision des sages

  • Position de Corinne Lepage sur la Directive tabac qui sera votée mardi 8 octobre au Parlement européen

    Lobbys contre lobbys

    C’est un dossier qui voit s’opposer l’industrie du tabac, les fabricants de tabac, l’industrie pharmaceutique et les défenseurs de la santé. C’est un dossier qui a vu aussi tomber un Commissaire européen et qui va d’ajournement en ajournement. C’est comme ça qu’une présidence comme la Lituanie pourrait voir partir le dossier pour la présidence grecque, Etat qui se révèle producteur (et plus gros consommateur européen) et pro tabac et dans lequel Philip Morris vient d’installer son nouveau centre logistique. Le même Philip Morris qui fiche les députés et a recruté 161 personnes pour le lobbying sur cette législation et 1,4 million sur 6 mois pour rencontrer les députés européens.

  • La commission Environnement plafonne les agrocarburants de première génération et promeut les agrocarburants de seconde génération

    Bruxelles, le 11 juillet 2013

    L’utilisation croissante de terres agricoles pour la production de agrocarburants, génère, en retour, des émissions de gaz à effet de serre – via notamment la déforestation. Les députés de la commission de l’Environnement ont adopté ce jeudi des mesures pour prendre en compte cet impact. Ils soutiennent un plafonnement des agrocarburants classiques et une accélération du passage aux nouveaux agrocarburants produits à partir d’autres sources, comme les algues ou certains déchets.

  • CP - Corinne Lepage salue l’ambition de la Commission Envi du Parlement européen sur la directive tabac

     

    Bruxelles, le 10 juillet 2013

    Le tabac tue plus de 700.000 personnes par an dans l’Union européenne et engendre des coûts humains, sociaux et économiques très importants. L’adoption aujourd’hui, par la commission Environnement, santé publique et sécurité alimentaire du Parlement européen, d’un texte ambitieux bannissant les arguments marketing (cigarettes minces et saveurs) de l’industrie du tabac est un message clair. Aussi clair que le renforcement des messages sanitaires et de l’espace consacré pour ces messages.

  • CP - Espérons que le cap change!

    Strasbourg, le 2 juillet 2013

    Même si on peut regretter le limogeage de Madame Batho qui, pour la première fois avait protesté contre une mesure négative pour l’environnement, force est de constater que ce «mauvais» budget traduit la très grande modestie de son action et son manque de pugnacité. Les régressions envisagées du droit de l’environnement, les menaces sur Fessenheim, les gaz de schiste, le manque d’engagement du gouvernement sur une réelle transition énergétique et la baisse apparente du budget de l’écologie sont effectivement des signes très négatifs dont on comprend mal qu’ils n’aient pas été perçus jusqu’à présent par EELV. La nomination de Philippe Martin, homme de conviction écologiste et de combat, est un message d’espoir qu’il parvienne à conquérir pour son ministère la place qui devrait être la sienne. Jusqu’à présent force est de constater que la politique suivie est bien éloignée de la transition économique et écologique indispensable pour sortir de la crise. Espérons que le nouveau ministre saura convaincre le gouvernement de la nécessité d’un changement de cap.

    Contact François DAMERVAL
    Chef de cabinet de Corinne LEPAGE [email protected]
    GSM Fr +33663885844
    GSM Bel +32474062348

  • CP - A Séville, Corinne Lepage rencontre les défenseurs d’une Andalousie sans OGM

    Séville, le 27 juin 2013

    Dans le cadre de la promotion du livre « la verdad sobre los transgenicos » (traduction de « la vérité sur les OGM « ), Corinne Lepage a été reçue au Parlement d’Andalousie pour rencontrer les associations défenseurs d’une Andalousie sans OGM et apporte son soutien à cette volonté de devenir une Région sans OGM.

  • CP - Perturbateurs endocriniens : la stratégie nationale voit enfin le jour

    Paris, le 19 juin 2013

    A l’issue de la Conférence environnementale des 14-15 septembre 2012, le gouvernement a décidé de mettre en place un groupe de travail associant l’ensemble des parties prenantes pour élaborer d’ici juin 2013 une stratégie nationale sur les perturbateurs endocriniens comprenant des actions de recherche, d’expertise, d’information du public et de réflexion sur l’encadrement réglementaire.

  • CP - Réaction à la condamnation de la France pour ses eaux polluées aux nitrates

    Paris, le 13 juin 2013

    Corinne Lepage réagit à la condamnation de la France pour pour ses eaux polluées aux nitrates.

    Elle déclare :

    « Le déni de réalité dans lequel la France s’enfonce en matière de pollution des eaux nous revient en boomerang avec une double peine : pollution de nos eaux par les nitrates avec les algues vertes, pour lesquelles la cour d’appel de Rennes vient encore de condamner l’Etat et menace de très fortes sanctions pécuniaires.

    Certes, la situation n’est pas nouvelle et c’est la carte des zones vulnérables envoyée en 2007 par Jean-Louis Borloo qui est aujourd’hui sanctionnée par la cour de justice de l’Union européenne. Mais, depuis plus d’un an, rien n’a été fait et pire encore un arrêté a été pris en catimini pour prolonger encore des pratiques inacceptables. Il ne suffira pas à Madame Batho de prendre contact avec la Commission européenne. Désormais, c’est la Cour de Justice qui va faire payer le contribuable français pour l’incurie de ses autorités. Plutôt que de lancer des assises destinées à rendre le droit de l’environnement plus efficace, la ministre de l’écologie serait mieux inspirée de chercher plus modestement à permettre à la France de remplir ses engagements. Ce serait plus efficace pour l’environnement et moins coûteux pour le contribuable. »

    contact presse :

    François Damerval

    06-63-88-58-44

    [email protected]

  • Le projet Volt-Gaz-Volt, une solution pour la transition énergétique

    Conférence de presse au Parlement européen pour la présentation d’un projet vert innovant- le projet « Volt Gaz Volt »

    Le mercredi 29 mai à 14h

    Un projet qui va permettre aux énergies renouvelables de produire en continu;

    Un projet qui rendra l’énergie nucléaire, le gaz naturel y compris la fracturation hydraulique et les agrocarburants de première génération obsolètes.

  • CP - Corinne Lepage réagit à la grève des salariés du groupe SOPROL sur les agrocarburants

    Bruxelles, le 29 mai 2013

    Corinne Lepage a déclaré : « J’ai rencontré les salariés du site de Bassens, je leur ai dit que les emplois seront préservés. Les investissements existants sont protégés et l’industrie du biodiesel a plusieurs années devant elle pour faire des agrocarburants de première génération et se préparer à passer aux agrocarburants avancés, qui ne causent pas de changement indirect d’affectation des sols. Par ailleurs le secteur agroalimentaire est tout à fait près à absorber la production européenne d’huile végétale, comme elle le faisait avant la promotion des agrocarburants.

  • CP - Communauté européenne de l’énergie : ne pas louper le coche!

    Strasbourg, le 21 mai 2013

    A la veille d’un Conseil européen où l’énergie sera au coeur des enjeux européens, la validation par le Parlement européen de l’accord atteint avec le Conseil sur la proposition de la Commission relative à la sécurité des opérations pétrolières et gazières en mer et modifiant la directive envoie un signal faible au Conseil. Le texte initial était un texte ambitieux (il venait combler les lacunes de l’absence de législation) mais a été plombé par le lobbying des opérateurs et de certains des Etats Membres (à commencer par le Royaume Uni). Corinne Lepage a choisi de s’abstenir lors du vote final.

  • CP - L’europe doit tirer toutes les conséquences du procès ERIKA

    Bruxelles, le 25 avril 2013

    Corinne Lepage, Députée européenne (ADLE), Présidente de l’Intergroupe Mer et Zones Côtières et Isabelle Thomas, Députée européenne (S&D), Membre du bureau de l’Intergroupe, ont organisé hier un séminaire visant à faire le point sur les avancées permises par le procès, en France, du naufrage de l’Erika, mais surtout à envisager les conséquences que l’on doit en tirer aux niveaux européen et international.

  • Rapport de Corinne Lepage sur les agrocarburants

     

    Corinne Lepage pour un plafond européen des agrocarburants

    Strasbourg, le 17 avril 2013

    Il faut plafonner la production d’agrocarburants de première génération, mais pas de manière indiscriminée comme le propose la Commission, a indiqué la rapporteure du PE Corinne Lepage (ADLE, FR), qui présente son rapport législatif ce mercredi.

  • Pour une moralisation de la vie politique!

    Paris, le 10 avril 2013

    Les annonces du Président de la République constituent des avancées significatives dans la lutte contre la grande délinquance financière et la mobilisation contre les paradis fiscaux grâce aux progrès récents accomplis au niveau européen. L’inflexion du Luxembourg et de l’Autriche sur le reporting communautaire est un bon début mais il doit être suivi d’une application dans la transmission automatique.

  • CP - Le rapport de l’ANSES tire les leçons précoces…bien tardivement

    Paris, le 9 avril 2013

    L’ANSES a publié hier son avis sur l’évaluation des risques du bisphénol A pour la santé humaine. Elle recommande la prudence, notamment concernant les risques liés à l’exposition au bisphénol A pour les femmes enceintes et remet en question la dose journalière admissible, validée à plusieurs reprises par l’Agence Européenne de Sécurité Alimentaire.

  • CP - L’étude sur la cigarette électronique ne doit pas retarder l’adoption de la Directive tabac

    Bruxelles, le 05/03/2013

    Marisol Tourraine vient de demander une enquête sur les effets de la cigarette électronique.

    Les discussions autour de la révision de la Directive tabac ont lieu en ce moment même au Parlement européen.

    Corinne Lepage déclare: « On ne peut que regretter que cette étude ne soit pas faite au niveau communautaire. En effet, la question des effets de la cigarette électronique fait déjà l’objet d’intenses débats au Parlement européen. »

    « Cette étude est une bonne chose mais cela ne doit pas être une excuse pour retarder la révision de la Directive Tabac. On espère que les autorités françaises vont contribuer à l’adoption de cette révision, pas seulement sur les questions douanières mais avant tout pour des questions de santé publique. « 

    Contact presse :

    François Damerval : 06-63-88-58-44

     

  • OGM : Le vote de la France en faveur d’une évaluation des risques au rabais

    Corinne Lepage dénonce le vote de la France en faveur d’une évaluation au rabais des risques des OGM

    Corinne Lepage déplore l’adoption hier par les Etats membres d’un Règlement sur l’évaluation des risques des OGM qui impose seulement des études de toxicité à court-terme (90 jours) et qui, malgré quelques avancées, exempterait un grand nombre d’OGM d’une évaluation poussée au nom du « principe d’équivalence en substance ».

  • CP - L’opacité du système européen d’autorisation des pesticides.

    Affaire Roundup : Corinne Lepage dénonce l’opacité du système européen d’autorisation des pesticides.

    Suite à la publication d’une nouvelle étude montrant la toxicité de l’herbicide Roundup, Corinne Lepage s’insurge contre l’opacité du système européen d’évaluation des risques et d’autorisation des pesticides.

  • CP - Corinne Lepage dénonce la réintroduction des farines animales pour les poissons

    Paris, le 15 février

    Corinne Lepage regrette vivement l’autorisation qui vient d’être donnée pour la réintroduction des farines animales pour les poissons.

    « Cette volonté de la Commission européenne de vouloir réintroduire les farines animales est irresponsable et dangereuse. J’estime que les conditions de traçabilité de ces farines animales ne sont pas remplies.Cette annonce, qui arrive au beau milieu du scandale sur la viande de cheval qui contribue à saper la confiance des consommateurs sur la capacité de notre système à les protéger, est une grave erreur.

  • Communiqué de presse - Paris - le 31 janvier

    Corinne Lepage appelle les députés à renforcer davantage la protection des lanceurs d’alerte

    Corinne Lepage, député européen, se réjouit que la proposition de loi relative à l’indépendance de l’expertise en matière de santé et d’environnement et à la protection des lanceurs d’alerte arrive enfin devant l’Assemblée nationale mais appelle les députés à renforcer le texte.

  • Communiqué de presse - Bruxelles - le 23 janvier

    Corinne Lepage salue le rapport de l’Agence européenne de l’environnement sur le principe de précaution

    Le rapport de l’Agence Européenne de l’Environnement est un document remarquable et fondamental mais accablant sur l’inapplication de fait du principe de précaution et l’absence de mise en œuvre des 12 leçons proposées en 2001. Il démontre les ravages du lobbying, des conflits d intérêt et des erreurs méthodologiques volontaires pour la santé humaine mais aussi les finances publiques, il met les politiques face à leurs responsabilités, qui sont immenses.

  • CP - Corinne Lepage réagit au gel des autorisations de cultures d’OGM annoncé par la Commission européenne

    Paris, le 22 Janvier 2013

     »Je me réjouis que la Commission ait décidé de suspendre le processus d’autorisation des OGM destinés à la culture, a réagi Corinne Lepage, mais elle devrait également suspendre les autorisations d’importation et remettre à plat les mécanismes d’évaluation des risques des OGM destinés à la consommation. La Commission devrait également lancer un processus de ré-évaluation des OGM déjà autorisés, à commencer par le maïs NK603 de Monsanto. »

  • Tribune dans Libération sur Notre-Dame-des-Landes

    Organisons un référendum en 2013 sur Notre-Dame-des-Landes

    le 3 janvier 2013

    Par ISABELLE AUTISSIER Présidente du WWF France, DANIEL COHN-BENDIT Coprésident du groupe des Verts au Parlement européen, CORINNE LEPAGE Ancienne ministre, députée européenne, YANN MOULIER-BOUTANG Professeur à l’université technologique de Compiègne, SERGE ORRU Fondateur du festival du Vent, SERGE GUÉRIN Professeur à l’ESG Management School

    La confrontation autour du projet de création de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes échappe de plus en plus au débat argumenté. Ce projet, de plus de trente ans, recueille l’assentiment de la très grande majorité des corps institutionnels et d’une large partie de la société convaincue de la nécessité économique et sociale de cet investissement pour le développement et l’emploi de toute une région. Pour autant, il suscite l’opposition de plus en plus vive de celles et ceux qui parlent au nom des générations futures, qui s’inquiètent du manque de réalisme économique de ce projet, qui veulent préserver les ressources de la terre et sauvegarder un écosystème local de grande importance. Rappelons aussi que ce débat se déroule sur fond de crise des finances publiques.

    Pour lire la suite : http://www.liberation.fr/societe/2013/01/03/organisons-un-referendum-en-2013-sur-ce-projet-d-aeroport_871487

  • En toute transparence

    Dans un souci de transparence, J’ai décidé de mettre en ligne toutes les informations concernant mes revenus et les rencontres effectuées en tant que parlementaire européen.

  • Communiqué de presse - Strasbourg - le 12 novembre 2012

    Corinne Lepage nommée rapporteur sur les agrocarburants au Parlement européen

     

    Le Parlement européen a nommé Corinne Lepage (ALDE, CAP21) rapporteur sur le dossier controversé des agrocarburants. La Commission européenne propose en effet de restreindre la conversion de terres en cultures destinées à la production d’agrocarburants et de prendre en compte les émissions de gaz à effet de serre liées au changement d’affectation des sols indirect, qui alourdit le bilan carbone de certains agrocarburants de première génération.

  • Communiqué de presse - Doha - le 8 décembre 2012

    Corinne Lepage regrette le manque d’ambition de l’accord conclu à Doha sur le climat

    Corinne Lepage regrette le manque d’ambition de l’accord conclu à Doha sur le climat, qui prolonge le Protocole de Kyoto jusqu’en 2020 sans relever le niveau d’ambition des réductions d’émissions ni donner de garanties concrètes sur le financement à long terme de la lutte contre le changement climatique.

  • CP - Corinne Lepage souhaite qu’une part de la taxe sur les transactions financières soit attribuée à la transition économique

     

    Doha - le 5 décembre 2012

    A Doha, Corinne Lepage, membre de la délégation officielle du Parlement européen pour la dix-huitième session de la Conférence des Parties à la CCNUCC et la huitième session de la Conférence des Parties agissant comme réunion des Parties au Protocole de Kyoto, a appelé, lors d’une conférence de presse avec l’association Oxfam et des représentants de pays africains, à une traduction des financements innovants vers une mise en place d’une taxe sur les transactions financières au niveau mondial.