Alors que des militants de l’ONG Greenpeace ont réussi, lundi 5 décembre dernier, à s’introduire dans la centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine, au sud-est de Paris, en France, Corinne LEPAGE a écrit aujourd’hui au commissaire OETTINGER, en charge de l’Energie pour lui demander de défendre à nouveau une extension duchamp d’application des tests de résistance au risque terroriste.Pour Corinne LEPAGE, Vice Présidente de la Commission de l’Environnement et auteur de La vérité sur le nucléaire (Albin Michel, 2011), « l’action de Greenpeace démontre incontestablement a minima des failles dans la sécurité de l’accès aux sites. Elle démontre surtout combien le commissaire OETTINGER avait raison d’exiger en juin 2011 une plus grande rigueur sur les tests de résistance qui doivent impérativement prendre en compte les risques terroristes. La demande de bon sens du commissaire avait alors été balayée par les Etats membres, notamment par la France ; il faut revenir à la charge. »