Corinne Lepage salue le rapport de l’Agence européenne de l’environnement sur le principe de précaution
Il propose une nouvelle approche permettant de concilier innovation, science, santé publique et environnement. Nous ne pouvons que nous réjouir qu’une agence européenne offre à la société civile comme aux décideurs un tel outil, qui ne peut que contribuer à rétablir la confiance que d’autres agences ont largement contribué à mettre en cause.
Le rapport que l’agence européenne de l’environnement va rendre public aujourd’hui lors d’un événement au Parlement européen, intitulé « leçons tardives venue de signaux précoces : science, précaution et innovation », fait suite à un premier rapport publié en 2001. A partir de 14 cas, de l’amiante à l’hormone de croissance, en passant par le tributyléthin jusqu’au distilbène, il avait analysé les raisons pour lesquelles les signaux précoces de risques avaient sans cesse été évacués, entraînant des milliers de morts, des destructions massives, parfois irréversibles de l’environnement et des coûts collectifs immenses. Il avait proposé 12 leçons à tirer pour éviter de renouveler ces erreurs. Ce nouveau rapport étudie des cas actuels, tels que les OGM, les ondes électro-magnétiques ou les pesticides néonicotinoides, et fait de nouvelles recommandations pour la prise des signaux d’alerte par les décideurs.
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