Bruxelles, le 29 Novembre 2012
« L’avis de l’EFSA considère, sans aucune surprise, que l’étude du professeur Séralini ne remet pas en cause ses propres évaluations et ne reconnait pas le besoin de mener des études de toxicité à long terme sur les OGM« , a déclaré Corinne Lepage. « On n’en attendait pas moins d’un organisme qui pratique une politique de « deux poids deux mesures » en fonction des conclusions des études qui lui sont présentées et qui s’est révélé incapable de gérer convenablement les conflits d ‘intérêt en son sein.
A l’inverse de l’EFSA, la Commission des affaires européennes de l’Assemblée Nationale vient à juste titre de rappeler dans son avis du 7 novembre les risques potentiels des OGM, la nécessité d’études de toxicité à long terme, d’un recours à des experts indépendants, de la publication des études fournies par l’industrie et de la réévaluation de ces études. C’est précisément ce à quoi l’EFSA vient de répondre par la négative.
Il est plus que temps que le ministre de l’agriculture qui a pris en main ce dossier exige de la Commission que l’EFSA se soumette aux exigences des Etats membres et de très nombreux parlementaires européens qui réclament un renforcement de l’évaluation des OGM. Le scandale a assez duré. »
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