Madame la Présidente, Monsieur le Commissaire, Madame la Présidente, un pays qui ne maîtrise pas la possibilité de traiter ses déchets ne devrait pas avoir recours à la technologie dont les déchets sont issus. Aucun pays n’a vocation à devenir la poubelle de l’autre. C’est la raison pour laquelle on ne peut qu’appuyer la position de la Commission sur l’exportation et sur l’interdiction et être extrêmement rigoureux sur les accords bilatéraux qui pourraient être conclus.
Deuxièmement, le déchet nucléaire devrait être un déchet soumis au droit commun avec des règles plus rigoureuses. La définition qui nous est proposée est une définition moins qu’a minima. En réalité, elle ne définit pas de déchets puisque, si l’on pousse à l’extrême, il n’y a jamais de déchets nucléaires, puisqu’on peut toujours imaginer une nouvelle solution technologique. Je crois que ce n’est pas très sérieux.
Enfin, et en dernier lieu, le prix du nucléaire doit réellement intégrer le coût du démantèlement et des déchets. Ce n’est malheureusement pas le cas aujourd’hui. On ne peut pas vouloir appliquer le principe pollueur-payeur et ne pas être extrêmement rigoureux et sérieux dans le contrôle du prix.
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