Corinne Lepage, présidente de Cap 21, dit attendre de François Hollande qu’il « concrétise l’ouverture de sa majorité au-delà de la gauche », dans une interview à La Croix publiée vendredi. Alors qu’elle a soutenu le candidat Hollande durant la campagne, elle estime qu’il est « absolument nécessaire de constituer un pôle d’équilibre dans la majorité présidentielle ». Faut-il comprendre qu’elle réclame un poste de ministre ? L’intéressée dément. Enfin.
Construction d’un mouvement rassembleur ?
La présidente de Cap 21 ne parle pas ouvertement de son intérêt pour le gouvernement, mais explique qu’elle reste très active. « Avec d’autres, je compte m’employer à lancer une confédération, dans le respect des sensibilités de chacun et ouverte à des adhérents directs, autour des valeurs qui nous rassemblent : l’humanisme, la nécessité de construire l’Europe politique, l’économie sociale de marché, le pragmatisme, le développement durable, l’économie sociale et solidaire », dit-elle.
« J’ai vu le président de la République en juillet. Il m’a encouragée à reprendre le flambeau du Rassemblement démocrate, républicain et écologiste que j’avais initié avant le premier tour de la présidentielle. Mais j’attends toujours qu’il concrétise l’ouverture de sa majorité au-delà de la gauche », affirme celle qui fut ministre dans le gouvernement d’Alain Juppé.
Elle dit avoir « déjà des contacts avec l’ancien ministre chiraquien Jean-Jacques Aillagon, avec la Gauche moderne et républicaine de Michel Suchod, ainsi qu’avec plusieurs groupements et personnalités qui quittent ou ont quitté le MoDem ou Europe Écologie-Les Verts, des élus indépendants et des citoyens non encartés » pour constituer ce « pôle ».
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Suite de l’interview sur le site d’RTL.
