Energie et transport

Le projet Volt-Gaz-Volt, une solution pour la transition énergétique

Conférence de presse au Parlement européen pour la présentation d’un projet vert innovant- le projet « Volt Gaz Volt »

Le mercredi 29 mai à 14h

Un projet qui va permettre aux énergies renouvelables de produire en continu;

Un projet qui rendra l’énergie nucléaire, le gaz naturel y compris la fracturation hydraulique et les agrocarburants de première génération obsolètes.

Dans le cadre d’une contribution majeure au débat sur la transition énergétique, la députée européenne Corinne Lepage (et ancienne ministre de l’environnement) se joint au professeur de management américain, Robert I. Bell lors d’une conférence de presse à 14h, le 29 mai, au Parlement européen à Bruxelles, pour présenter le projet « Volt Gaz Volt » (VGV), une solution globale à la crise du réchauffement climatique et à la dépendance énergétique. Le Projet VGV offre une élimination totalement fiable et sûr de l’énergie nucléaire et des combustibles fossiles avec une amélioration plutôt qu’une réduction de la qualité de vie.

Cette avancée décisive dans le stockage de l’énergie permettra un flux constant d’électricité, pour la première fois, permettant le passage à 100% d’énergies renouvelables.

Le surplus d’électricité généré par les parcs éoliens et solaires, converti en méthane, peut être stocké pendant des mois dans le réseau de gaz naturel existant, faisant du méthane une pile pour les énergies renouvelables et rendant simultanément le recours à la fracturation hydraulique obsolète. Le méthane serait utilisé pour produire de l’électricité et alimenter les chauffages, ou comme carburant.

Dans les discussions relatives aux agrocarburants qui ont lieu en ce moment au Parlement européen, le projet VGV montre qu’une alternative aux agrocarburants de première génération pour atteindre l’objectif des 10% d’énergies renouvelables dans les transports existe.

Le projet VGV propose un plan de financement à long terme, de la même durée que la transition énergétique elle-même, qui pourrait permettre aux gouvernements et autres organisations d’accélérer significativement le déploiement de cette technologie.

« Avec le projet VGV, l’industrie et les gouvernements ont la solution pour une transition énergétique réussie » déclarent Corinne Lepage et Robert I. Bell.

Le Professeur Bell ajoute :

« Nous allons utiliser le surplus de l’énergie issu du nucléaire, aujourd’hui largement gaspillé la nuit, pour aider à financer la sortie du nucléaire et nous utiliserons le CO2 généré par la combustion des déchets, de la biomasse et issu des aciéries et des cimenteries pour générer du méthane. »

Corinne Lepage explique : « A partir de maintenant, la question de la sortie du nucléaire tout en maintenant une production continue et suffisante d’électricité ne doit plus être un tabou, mais un choix politique réaliste, choix qui permettra de déterminer quels seront les emplois de demain ».

Robert I. Bell, Ph.D est professeur de management et président du département des finances, Brooklyn College, New York. Il est un expert internationalement reconnu sur les investissements dans l’énergie verte, et les conflits d’intérêts dans la transition énergétique. Il est surtout connu en France pour ses ouvrages la bulle verte (2008) et les péchés capitaux de la haute technologie (1998). Il a prononcé le discours d’ouverture en 2009 au MIPIM à Cannes. Dans un discours prononcé en 2010 lors du sommet du G20 à Séoul, il a proposé le « fonds de rachat verts » de la même durée que la transition énergétique, pour financer le sauvetage de la planète du réchauffement climatique. Il est co-auteur du plan énergétique de Corinne Lepage lors de l’élection présidentielle de 2012.

 

Dossier de presse du projet VGV :

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