|
Accueil
Envoyer à un ami
Version imprimable
Augmenter la taille du texte
Diminuer la taille du texte
Cap21 veut mettre fin à la dictature du PIB
"Le PIB ne peut plus être le baromètre de santé des nations. L’urgence climatique impose de changer de paradigme de développement et donc de changer de mode d’évaluation. Pour changer de direction, il faut changer les panneaux indicateurs qui nous donnent le chemin à suivre". Tel est le message de CAP21, parti écologiste fondateur du Mouvement Démocrate, présidé par Corinne Lepage.
Cap21 lance donc officiellement une campagne sur le thème "Copengague 2009 : le climat change, changeons d'indicateurs" avec l’ouverture du site internet http://www.nopib.fr/. Selon le parti écologiste, "Il est temps de mettre fin à la dictature du PIB et de réguler le capitalisme financier. L’économie ne peut continuer à se projeter sur un horizon de court terme imposé par un système de gouvernance des entreprises basé sur la seule valeur actionnariale. Il est temps de nous engager dans une transition écologique socialement soutenable et de promouvoir le bien-être individuel et collectif en appelant à vivre autrement dans une société du mieux-être". Le site Nopib rappelle les résultats du rapport du Conseil Economique, Social et Environnemental sur les indicateurs du développement duprable et l’empreinte écologique présenté en juin par Philippe le Clézio. Selon ce rapport, le PIB à aucun moment : Ne prend en compte la qualité de la vie : ainsi les activités non monétarisées telles que la production domestique, le bénévolat associatif ne sont pas comptabilisées alors qu’on estime en France qu’elles représentent l’équivalent d’un million d’emplois temps plein. Par contre dès qu’une activité passe du secteur non marchand au secteur marchand, le PIB augmente. Ne comporte d’indication sur la manière dont la richesse se répartit : l’augmentation du PIB peut ainsi s’accompagner d’une augmentation des inégalités et engendrer de fortes disparités sociales voire menacer la cohésion sociale (inégalités par rapport à l’accès aux soins, à l’éducation, aux services sociaux…) Ignore les atteintes à la santé et l’environnement (dégradation des actifs naturels tels que sous-sol, sol, eau, atmosphère, biodiversité…) et l’épuisement des ressources naturelles. Le pire est que certaines productions particulièrement néfastes à la durabilité (par leurs débauches énergétiques, de matières premières non renouvelables, les pollutions engendrées) entrent dans le calcul du PIB. Nous sommes là en présence d’un système complètement aveugle des problématiques qui se dresse devant nous. Le site Nopib dresse également un inventaire non exhaustif des autres indicateurs, comme l'IDH, l'indicateur du développement humain, l'IPH, l'indicateur de pauvreté humaine, l'indicateur du bien être économique (université Dalhousie, Canada), l'indicateur de santé sociale (proposé par des chercheurs de l'Université de Lille), les indicateurs GRI ( Global reporting Initiative) ou l'Happy Planet Index de la NEF (News Economic Foundation). DDMAGAZINE - 11/09/09 Vendredi 11 Septembre 2009
Lu 110 fois
Le blog Europe | Dans les médias | Communiqués de presse | Sélection d'actu | Tribunes / Positions | Newsletters |
Inscription Newsletter
Donnez votre avis
Mots clés
ADLE
Agriculture
Anticor
Auteur
Avocate
Biodiversité
CAP21
Circonscription Nord-Ouest
Climat
Commission européenne
Copenhague2009
Corruption
CRIIGEN
Discriminations
Démocratie
Economie
EFSA
Energie
ENVI
Environnement
Europe
Fiscalité écologique
Grippe A
Immigration
Incinération
Indicateurs
Justice
Libertés
Lobbying
MoDem
OGM
Parlement européen
Pesticides
Politique
Pollution
Principe de précaution
Pêche
Santé
Santé publique
Transparence International
Sélection d'actu
|
||
|
2009 - Corinne Lepage - Réalisation : www.rumeurpublique.fr
|
|||